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jeudi 9 mai 2013

138 - Le début de la tournée estivale.

La vie d'un artiste peintre ne se cantonne pas uniquement à passer des heures dans son atelier, à laisser errer son imagination et à goûter aux joies de la création. Il y a aussi le temps de la représentation. Pour se faire connaître, il faut savoir investir et dépenser. Investir dans la participation à des salons qui n'est jamais gratuite, loin s'en faut, et dépenser dans des déplacements toujours plus éloignés, si l'on veut toucher un large public. La conjoncture actuelle ne facilite en rien les choses. Non seulement les déplacements sont de plus en plus onéreux et les éventuels acheteurs, se font de plus en plus rares.


Malgré tout il faut savoir consentir à ces dépenses, même si le bénéfice n'est pas immédiat et ne se transforme pas en un chiffre bénéficiaire comptablement. Par exemple : si je n'avais pas participé aux salons de Feytiat, Guérande, Charenton, je n'aurais pas eu d'articles dans la presse spécialisée, comme Pratique des Arts. Et s'il n'y avait pas eu d'articles, les éditions Ulisse ne m'auraient pas proposé d'écrire un livre sur ma méthode de peinture au pastel.

En revanche, un usage se développe, qui semble être dicté par l'envie, chez les organisateurs, d'avoir un nombre croissant d'exposants. C'est celle de limiter de plus en plus le nombre de tableaux par artiste. Certains d'entre-eux vont jusqu'à limiter à deux tableaux maximum. Cette pratique, à mon sens, va vite les limiter aux artistes locaux et ils verront leur exposition désertée par les artistes trop éloignés. Faire 800 km aller-retour pour transporter uniquement deux œuvres comme je viens de le faire est une pratique que je vais abandonner l'année prochaine.

Cela dit, la saison des voyages a commencé et je vais la partager avec vous. Premier voyage, Balaruc-Les-Bains, près de Sète, sur la côte méditerranéenne. C'est la première édition de ce festival dans une région de France qui n'en comporte pratiquement aucun. Le pastel est totalement méconnu sur "la côte", bien que l'on y trouve foison de galeries en tous genres (sauf le pastel).
J'y ai retrouvé mes collègues Peter Thomas, Lorenzo Rappelli d'une part et Claude Carvin et Penelope Milner, les invités d'honneur. Des retrouvailles chaleureuses, départ d'une saison estivale où nous allons nous croiser.

Vernissage en musique



Remise des prix et autres discours

De gauche à droite, bibi, Penelope Milner, Lorenzo Rappelli,
Claude Carvin et Peter Thomas.


Fort heureusement, on peut associer l'utile à l'agréable et sur le chemin du retour, nous avons fait un petit détour par les Gorges du Tarn.



Ça c'était ce week-end. Aujourd'hui, je mets à jour le blog de Saint-Laurent-D'agny, près de Lyon où j'y anime un stage jusqu'à dimanche soir. Puis lundi, je reprends la route pour venir assurer mes cours à Bergerac dès lundi après-midi. Ainsi va la vie d'artiste.

3 commentaires:

  1. Merci Jean-Charles pour ce bel article ! Alors nous avons aussi un point commun car moi aussi je reprends le chemin de transhumance à la recherche de nouveaux auteurs talentueux comme vous ...
    Si vous croisez ou recroisez Lorenzo, saluez le pour moi ;-)
    Odile LT

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  2. Jean yves Flagel9 mai 2013 à 22:11

    Comme tu as raison au sujet du nombre de tableaux,maintenant c'est pas facile d'organiser une expo étant parti prenante à Louhans nous avons décidé limité à 6 par participant ceci afin de pouvoir faire une meilleure sélection mais est ce une bonne solution? Qui peut juger ? La solution à mon avis c'est d'inviter un artiste de renommé afin de faire découvrir au public les différentes facettes de la peinture ,exemple St Laurent d'Agny .ceci dit je vais exposer à St Laurent pour un salon multiple technique fin mai . Merci pour tes commentaires toujours du plaisir a lire le blog et voir la photo de tes compères, des souvenirs de stage manquait Nadine qui doit faire un stage fin du salon . Jean Yves .

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  3. Et oui, nous sommes beaucoup d'artistes à être logés à la même enseigne ! Et il nous faut du recul pour étudier le retour sur investissement de tel ou tel Salon. Ça devient un vrai jeu de stratégie ! Il est loin le temps des agents et mécènes, maintenant nous devons être autant peintres que commerciaux, comptables, transporteurs, gestionnaires de projets, webmasters et profs pour certains d'entre nous... et dire que le commun des mortels s'imagine que nos journées passent tranquillement devant notre chevalet ! ^^ En tous cas, tu as la mine radieuse ! :D

    Bizz

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