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jeudi 12 mars 2015

182 – Où est le long fleuve tranquille ?

L’hiver, c’est le moment où je rentre en peinture. Cette année, un nouveau projet s’est mis en place, avec une date butoir, donc pas le temps de flâner.
Même si peindre peut passer, pour certains, comme un divertissement ou un travail bien agréable, c’est tout de même un travail avec tout ce que cela peut comporter de contraintes. Quand malheureusement, le métier d’artiste ne suffit pas à nourrir son homme, paradoxalement, il devient l’opposé d’une vie contemplative. Si, du lundi au mercredi, je dois assurer les cours les après-midi, je suis, dès le matin 7 heures, derrière mon chevalet jusqu’à midi. Quant au soi-disant week-end, il se résume en journées entières à peindre, ce qui est un soulagement, car rien n’est plus frustrant que de devoir s’arrêter en plein travail. Il n’y a de repos que les nuits réparatrices, en ayant soin de se coucher vers les 22 heures maximum.


Ce week-end sera un peu différent puisque ce soir, après les cours donnés à Lalinde, je prendrai la route pour aller assurer un stage dès demain matin, 10 heures, à Graveson, près d'Arles et ce jusqu’à dimanche soir. Retour lundi, pour assurer les cours l’après-midi à Bergerac. La vie d’artiste n’est vraiment pas un long fleuve tranquille. En attendant je vous livre ci-dessous un de mes pastels réalisé ces jours-ci, aux parfums de ce pays auquel je vais rendre visite.




1 commentaire:

  1. Quoi dire de plus sinon que nous sommes sous le charme++++++++
    UN TALENT HORS NORMES. MERCI Jean Charles pour tout ce que tu nous apportés.

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