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jeudi 31 mars 2016

200 – Deux cents !

Feytiat 2009
Incroyable, non ? Huit ans que cela dure et deux cents billets pour vous faire partager ma passion et cette vie un peu hors du commun qu’est celle d'un petit artiste, qui œuvre grâce à ce médium totalement inconnu qu’est le pastel et complètement dénigré par intelligentsia du monde des arts.



Deux cents billets, moi-même je n’en reviens pas. Combien êtes-vous à me lire depuis le début ? Il y en a, n’est-ce pas Véro ou Thierry et bien d’autres, encore ici à venir baigner dans cette ambiance qui vous sem
ble si chère à l’Académie, ou partis ailleurs mais toujours fidèles lectrices.

Et combien êtes-vous à avoir découvert ces bouts de craies et leurs fabuleux pouvoirs ? Combien êtes-vous à avoir découvert ce monde de l’art où tout n’est que passion ? C’est de cela que je suis fier, vous avoir fait découvrir cet aspect de la vie, une autre fenêtre sur la beauté, la lumière, les couleurs. Vous avoir aidé à ouvrir les yeux sur le vrai monde qui vous entoure. Lumière du matin, couleurs chaudes du soir, plus rien n’est pareil et tout est à peindre.


Et puis il y a la passion qui gagne certains, Cécile, Véro, Viviane, Karine, Lucile, Marie-Annick, Isabelle et d’autres. Cette passion dévorante qui fait qu’on n’imagine plus une semaine sans être au moins une fois derrière son chevalet et souvent bien plus.
Une facette de cette passion amène à s’investir dans le petit monde du pastel, Huguette, Viviane, Martine, Claude, Michèle et d’autres encore et c’est un festival qui naît, au beau milieu d’un petit village acceptant d’héberger cette expo qui, depuis 5 ans, a acquis ses lettres de noblesse et est devenue un rendez-vous incontournable des pastellistes du Sud-Ouest.



Le festival des Bastides à Saint-Agne a désormais sa place auprès des grands rendez-vous que sont Saint-Aulaye, Feytiat ou Villepinte. Là encore, comment je ne pourrais être fier de voir mes élèves porter si haut les valeurs de ce médium à qui j’ai voué ma vie.


Que de chemin parcouru depuis 1998. Ils étaient des dizaines à enseigner la sculpture, le modelage, la peinture à l’huile, à l’acrylique, l’aquarelle. Mais pas un n’enseignait le pastel. Dix-huit ans plus tard, beaucoup ont disparu, y compris notre magasin Beaux-Arts, l’Académie est toujours là, bon grès malgré. 


Bien des expositions se sont épuisées, comme le Déambul-Art. Le festival des Bastides, consacré à un art dit mineur, a conquis la presse spécialisée nationale qui est même devenue partenaire avec Pratique des Arts.


Avec nos petits bouts de craies, nous sommes capables de transformer notre petit monde.



Merci à vous tous, élèves, lecteurs, peintres en devenir, organisatrices et leurs mains ouvrières et vive le pastel !

1 commentaire:

  1. Toujours aussi lyrique Sic !! Le peintre et le pastel me manque !
    A demain...

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