Le festival a ouvert ses portes et les jours défilent avec leur lot de rencontres heureuses, de compliments, de critiques aussi, de remarques que nous consignons si nous les trouvons justifiées.
Les week-ends, il nous faut également assurer l’organisation des démonstrations avec auparavant toutes les annonces que nous avons faites sur Facebook et la mise à jour de la page sur notre site qui lui est consacrée. Nous veillons également au bon déroulement du stage que nous organisons, en général avec l’invité(e) d’honneur(e) quand celui-ci est en mesure d’assurer ce genre de prestation.
Nous essayons de gérer au mieux les permanences, même si Martine et moi-même sommes généralement présents. Nous dépouillons tous les jours l’urne des votes pour le prix du public et ainsi suivons l’évolution, avec passion, des tableaux qui ont le plus grand succès.
Le dernier jour, les artistes sont de retour pour assister au décrochage et reprendre leurs tableaux. À 18 h, je dévoile le prix du public, je remercie tous les participants, artistes, municipalité, bénévoles et je donne le top départ pour le décrochage. À ce moment se passe ce qui se passe dans tous les salons prenants fins ; une fourmilière se met en action et en l’espace d’à peine une heure les panneaux sont vidés de leurs œuvres. C’est à ce moment que j’ai une crise de cafard aigüe, la fête est finie.
Nous avons une journée pour rendre la salle communale totalement vide. Les panneaux sont empilés, les câbles électriques rangés dans des caisses avec les éclairages. La signalétique sur le bord des routes est démontée rassemblée. En trois jours tout est soigneusement rangé, classé.
Pour la bureautique ce n’est pas encore terminé. Il reste à rédiger un compte rendu à destination des sponsors et partenaires avec photos à l’appui. Un autre pour la presse spécialisée, principalement pour Pratique des Arts. Parallèlement je réalise un diaporama avec les photos de toutes les œuvres exposées qui sera diffusé sur Facebook et viendra illustrer le site Internet. Nous mettons à jour le site et plus particulièrement la page « Rétrospective ». Puis en dernier lieu vient le temps des comptes et du bilan qu’on espère toujours positif et équilibré, tant au niveau moral que financier.
Voilà, vous savez tout du marathon que représente cette organisation. Nous essayons qu'elle soit le plus professionnelle possible, même si nous ne sommes qu’amateurs et bénévoles et surtout passionnés.
Vive le dessin & le pastel !