Feytiat appartient à la communauté de Limoges. C'est lors de la deuxième édition de ce festival que j'ai découvert la Société des Pastellistes de France et aussi, à mon grand émerveillement, l'existence d'autres artistes pastellistes. C'est ici que j'ai découvert la diversité et les immenses qualités de ce médium à travers toutes ces œuvres. Qualités d'un médium que je ne soupçonnais pas, diversité de rendus que je n'imaginais pas. Une espèce d'euphorie ma rempli le cœur, je n'étais plus seul, dans mon coin de Dordogne, il y avait d'autres pastellistes et ho combien talentueux.
Alors je n'ai eu de cesse de vouloir les rencontrer. De les écouter parler de ces bâtonnets de pigments que j'aimais tant, de les observer travailler. Je suis monté à Paris, j'ai rencontré Jean-Pierre Mérat, j'ai assisté à ses cours avec modèle vivant et il y eut comme une révélation. Ce fut le début d'un long travail acharné mais si passionnant.
qui m'aide à monter mon matériel.
Michel Dubois et Alain Bellanger prennent possession des lieux.
Une armée de chevallets en attente
Aujourd'hui, je suis à leurs côtés pour mener ce combat de la réhabilitation du pastel et je tente d'apporter ma modeste contribution. Lors de ces stages, j'ai le bonheur de vivre avec d'autres artistes si passionnants et passionnés. Quel bonheur de voir la fougue d'un Jean-Claude Beaumier expliquer à ses stagiaires sa technique si particulière pour les paysages. D'observer la méthodologie et la pédagogie d'un Michel Dubois, l'euphorie hilarante d'un Alain Bellanger. C'est un véritable bonheur de vivre la bonhomie d'un Chris, la gentillesse d'un Lionel Asselineau ou d'une Nadine Roulleaux, la passion débordante d'une Véronique Hautdidier et la sensibilité d'une Gwenneth Barth.
Et tout se passe à Feytiat qui, depuis presque dix ans, est devenu le temple du pastel en France et peut-être même en Europe. Feytiat, un nom qui est désormais associé au pastel et où mes tableaux ont fini par trouver leur place cette année.
Président de la Société des Pastellistes de France.