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samedi 27 mai 2017

224 – L'atelier, par intermittence

Entre les encadrements, les rattrapages de cours suite aux différents jours fériés de ce maudit (pas pour tous) mois de mai, un week-end pour se faire plaisir au Grand Prix de France Moto au Mans, (et quel plaisir ! Merci à Johan Zarco et à la météo), mes passages à l’atelier se sont fait plus rares. Mais quand même le tableau en cours a un peu avancé. Je vous livre ci-dessous la partie où j’ai usé quelques pastels.


Il ne me reste plus qu’à donner vie à Angélique, c’est le prénom du modèle qui en venant dans le salon de sa mère pour une séance d’habillage en costume d’Arlésienne n’imaginait guère se retrouver, par la magie de mes craies et de mon imagination, dans un atelier d’un mystérieux peintre et de surcroît peintre à l’huile.


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Un jour, j’ai lu quelque part, l’aventure d’un peintre et de sa femme. Lui ne distinguant pas ou peu les couleurs mais réalisant de merveilleux sujets monochromes et elle, attentionnée et méticuleuse, transformant ces sujets en d’extraordinaires tableaux multicolores. Cette collaboration est restée imprimée dans un des tiroirs de mon cerveau.

Un jour, Lucile, une de mes élèves ado, m’a montré un des dessins qu’elle réalisait chez elle. Cela a ouvert ce tiroir dans ma tête et je lui ai proposé un travail en commun. J’en ai parlé ici lors du billet 211 (ICI) et 212 (ETLA). La réalisation a été un peu longue, car entre-temps Lucile est partie poursuivre ses études à Angoulême. Mais nous y sommes arrivés et franchement je ne regrette rien, loin de là. Je me suis même très fier du résultat que je suis en train d’encadrer et qui sera visible dès la semaine prochaine à l’Atelier d’Artiste ainsi qu’à Mescoules et à Saussignac. Voici le tableau qui porte nos deux signatures. Pour l’instant, il n'a pas de titre, mais je vais laisser Lucile réfléchir à ce dernier détail.


Récapitulatif du travail en commun. Ce tableau représente Lucile, c’est elle qui a choisi la pose dans laquelle elle voulait être représentée. Puis j’ai réalisé le dessin et ensuite elle a réalisé les motifs sur son corps et m’a livré une maquette schématisant l’univers qu’elle aimerait voir. J’ai réalisé la mise en couleur et l’ambiance l’entourant d’après ses désidératas, puis je lui ai confié l’entourage de ce tableau.


mardi 23 mai 2017

223 – Réorganisation des pastels.

Quand je pense que je l’ai conseillé à plusieurs de mes élèves et que je ne le faisais pas moi-même. Certes, il m’a fallu une journée. Démonter mes anciennes séparations, en découper d’autres, les coller et tout classer selon les couleurs. C’est que j’en ai un certain nombre de pastels.

L'ancien rangement
 Dès le départ, il m’a fallu réfléchir à cette nouvelle organisation. Je tenais à garder une boîte pour les pastels durs et semi-durs, une autre pour les tendres, comme j’avais auparavant. Ma boîte de pastels affûtés pour les portraits et ma boîte de Faber-Castell Polychromos. Enfin une boîte pour les Girault qui ont une place particulière dans mon travail.


La nouvelle organisation ne sera plus en casiers, mais en colonnes d’où la nécessité de démonter les casiers que j’avais fait pour revenir à la configuration de la boîte Sennelier d’origine. Mais celle-ci ne suffira pas à tous ranger.



Dans une vieille boîte Rembrandt, je vais rajouter, à l’aide de tasseaux, des séparations en colonne de la même manière que la boîte Sennelier.



Opération suivante, découpage des mousses pour mettre dans le fond et le classement des pastels par couleur.



Résultat final ci dessous : à gauche les pastels durs, Rembrandt, Faber-Castell et autres. Au centre, les pastels Girault. À droite, les pastels tendres, Sennelier, Schmincke, Unison Colour, Artisan Pastellier et autres.


L’avantage : une meilleure visibilité des couleurs, je ne cherche plus en patouillant dans mes casiers. L’autre conséquence, inattendue, c’est que j’ai tendance à les remettre à leur place après utilisation, d’où la suppression de la corvée de rangement au bout trois ou quatre tableaux exécutés.

A gauche l'ancien rangement, à droite le nouveau.



Malgré ce remue-ménage dans l’atelier, Styx est resté totalement indifférent, comme d’habitude.




Je me suis rendu compte, avec cette nouvelle organisation, que je manquais de teintes dans les bleus Girault. Et vous, les élèves, il ne vous manque pas quelques teintes chez Girault ? Et si l’on faisait une commande groupée ? 👍






lundi 15 mai 2017

222 - Une petite galerie prénommée l'Atelier d'artiste.

Certes, ce n’est pas le rendez-vous mondain du tout bergeracois. Ce n’est pas non plus le lieu d’attraction du quartier Sainte Catherine et son enseigne se dresse au-dessus de sa porte d’entrée dans la plus totale indifférence de ses voisins. Mais elle existe tout de même. Oh bien sûr, elle n’est pas ouverte tous les jours, mais qui s’en souci ? Et elle ne présente les œuvres que d’un seul artiste, et alors ?

L’artiste, c’est moi et la galerie, c’est la mienne !

C’est pendant les dernières vacances scolaires que j’ai embauché mon petit-fils pour la réouverture de la galerie et y exposer les tableaux réalisés ces six derniers mois. Un grand coup de ménage, remplacement des ampoules grillées et accrochage soigné. Cela nous a occupé une bonne journée.





L’Atelier d’artiste
1, rue Saint-Louis à Bergerac
Ouvert aux horaires des cours de l’Académie
Ou sur rendez-vous 06.03.97.24.71


Horaires d'ouverture :
Lundi de 15 h à 20 h.
Mardi de 14 h à 18 h.
Mercredi de 13 h 30 à 21 h.
Jeudi de 10 h à 12 h.


jeudi 11 mai 2017

221 - Retour au blog

Le truc sympa sur Facebook, c’est que je faisais une photo, je la téléchargeais sur l’ordi, puis sur Facebook, avec deux lignes d’accompagnement et hop ! C’était parti. Cela me prenait moins de 5 minutes. Ici, il faut que je la télécharge, l’importe dans Blogger, c’est un peu plus compliqué, et ensuite il faut l’intégrer au texte et soigner un minimum la mise en page. Puis j’envoie un courriel à mes 400 contacts. Tout cela me coûte au bas mot une petite demi-heure l’air de rien. Et oui, parce que la plupart d’entre vous ne se’sont pas abonnés à mon blog. Seules 16 personnes l’ont fait. Et le courriel que vous recevez, c'est bien moi qui l'envoie.
S’abonner ? Comment ça s’abonner ? C’est en haut à gauche, comme vous le montre la capture d’écran ci-dessous.

Entrez votre adresse e-mail et recopier le chapka. Malheureusement, tout est en anglais :(
Mais j’écrirai un pas-à-pas pour ceux qui ne sont guère à l’aise avec l’informatique, et qu'ils puissent s’abonner en suivant les indications. Et il faudra bien le faire, car dans deux ans, je cesserai d’envoyer ces 400 courriels.

Mescoules
Bon à part ça, je signale aux élèves que notre exposition éphémère annuelle aura lieu samedi 3 juin à Mescoules. Les volontaires pour effectuer une démonstration publique doivent me le dire. Ensuite ne tardez pas trop pour les encadrements si vous en avez à me faire faire.

Facebook, c’était comme une intrusion dans mon atelier et je sais que beaucoup ont apprécié, alors on va essayer de garder le même esprit. 

Voici ce qui est en train de naître sur le chevalet, dans la série de la Saga des Arlésiennes. Et en dessous, la dernière création que certains Facebookiens n’ont peut-être pas eu le temps de découvrir.

L'Arlésienne dé-costumée dans l'atelier du peintre.
L'inspiration - 64  x 79 cm

Dans le prochain billet, je vous montrerai ma nouvelle organisation pour mes pastels, à bientôt.

👋😃


lundi 8 mai 2017

220 - Facebook has sent me back


En clair et en bon vieux français, Facebook m’a définitivement viré. Sans doute ai- je laissé échapper, au tout début de mes notifications un téton encore trop visible pour certains. Bon, ce n'est pas bien grave, car après un an et demi d’utilisation, je n’étais toujours pas persuadé de l’utilité soit-disant « indispensable » pour un peintre professionnel, d’être présent sur ce réseau.


J’ai pensé au début pouvoir développer et communiquer dans le domaine de mes stages, mais que nénie, aucune réaction. J’ai même tenté un appel à covoiturage pour une exposition en Bourgogne, pareil, pas une réaction.

Dans le principe, ce n'est pas mal et rapide, on poste et tout le monde est au courant, sauf que l'on est noyé dans la masse, vous pensez, un milliard sept d’utilisateurs, un monstre Facebook.
Et puis Facebook ne supporte pas les poitrines féminines, c’est gênant pour un peintre dont le nu féminin est l’un des sujets principal de sa production. Parce que l’algorithme, lui, ne fait la différence, il n’y a qu’un humain pour entrer dans ces subtilités-là. Et si la société de Mark Zuckerberg devait remplacer ses programmes par des hommes, elle résoudrait le problème du chômage dans le monde entier. Ce serait chouette, n'est-ce pas ? Ah oui mais… Du coup, il serait moins riche. Bon d’accord, en plus, le boulot… Pas top.

Donc voilà, je ne suis plus sur Facebook et du coup, il va falloir revenir plus souvent sur ce bon vieux blog.