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lundi 17 décembre 2012

122 - Faire un diaporama.


On m'a demandé à plusieurs reprises, oralement et sur le blog, comment est avec quoi je fais mes diaporamas. Voici l'explication :

Tout d'abord, la liste du matériel :
- un appareil-photo numérique,
- un trépied pour appareil-photo,
- un spot halogène de chantier (par exemple) de 250 watts,
- un ordinateur,
-  un logiciel de diaporama (le mien s'appelle Vidéo Créateur HD de Micro Application, mais on peut utiliser aussi Windows Movie Maker de Microsoft, les transitions seront moins fluides, citons également Magix Photo Deluxe).

Les logiciels : Mico Application, Microsoft et Magix
La contrainte, qui n'est pas des moindres, surtout pour moi qui travaille sur de grands formats, est de ne pas bouger le tableau en cours d'exécution par rapport à l'appareil-photo. Autrement dit, une fois le cadrage fait, on ne bouge plus jusqu'à la fin. Donc, je vous conseille de vous procurer un tabouret télescopique, car c'est vous qui devrez descendre ou monter par rapport à votre travail.




La feuille de papier fixée sur le chevalet, il faut installer l'appareil-photo sur son trépied, face au chevalet. Celui-ci doit être parfaitement droit et l'appareil-photo parallèle au sol tandis que la visée sera perpendiculaire à la feuille de papier. La feuille doit être plein cadre dans le viseur. Installer le spot derrière l'appareil-photo, un peu plus haut que celui-ci est dirigé vers le chevalet.



Mon appareil-photo est un reflex, je le mets en position "manuel". Pour régler la focale, je vous conseille de fixer par-dessus votre feuille vierge, un autre tableau terminé. C'est lui que vous allez photographier pour tester les différents réglages. Si vous disposez du réglage de la balance des blancs, testez différentes positions pour trouver celle qui se rapproche le plus des couleurs que vous voyez. Je vous conseille de sous exposer légèrement, vous aurez un meilleur rendu à l'écran.

Voilà, les réglages sont trouvés, vous pouvez enlever le tableau et commencer à travailler. Ne vous laissez pas emporter par celui-ci, pensez à vous arrêter souvent pour prendre une photo en allumant le spot halogène que vous aurez placé juste derrière l'appareil photo. Cet exercice vous permettra en plus d'observer l'évolution de votre travail en regardant les photos précédentes et de mieux vous rendre compte de l'impact visuel que, petit à petit, celui-ci développe. Une autre contrainte : une fois le travail commencé, il faut aller jusqu'au bout sans rien bouger. Ni le chevalet, ni la feuille de papier, ni l'appareil photo.


Une fois le tableau terminé transférez les photos sur l'ordi. Si vous manipulez déjà un logiciel de retouche photo, peaufinez comme vous voulez vos prises de vues. Ensuite chargez-les dans votre logiciel de diaporama. Je vous conseille, comme transition, un balayage lent ou progressif, ainsi vous aurez cette sensation des couleurs qui apparaissent peu à  peu. Si l'appareil photo n'a pas bougé pendant toutes les prises de vues, vous aurez des photos qui se superposeront parfaitement, donnant cette illusion du tableau qui s'anime et se met en place sous vos yeux.

Réalisation du diaporama, un régal !
Voilà, c'est un billet un peu technique, mais qui apportera une réponse à tous ceux qui m'ont posé la question. Vous comprendrez également pourquoi je ne fais pas un diaporama pour chacun de mes tableaux.

lundi 10 décembre 2012

121 - Démo : le drapé 3/3

Petit aparté :
1 - Sachez que l'Académie Pictura fermera ses portes pour ces fêtes de fin d'année, le vendredi 21 décembre prochain et jusqu'au dimanche 6 janvier. Les cours reprendront à partir du lundi 7 janvier et le jeudi 10 pour ceux de Couze et Lalinde.

2 - Le club de Couze organise un voyage à Paris (Musée d'Orsay) et Giverny (maison de Monnet + exposition internationnale de pastel) les samedi 8 et dimanche 9 juin 2013. Vous pouvez avoir tous les détails dans la page ACTUALITÉ (cliquez ICI), ou me demander les documents à l'atelier.

La carnation.

Maintenant le tableau est bien avancé. C'est avec l'apparition de la couleur de la peau que les réajustements de l'ensemble du tableau pourront se faire. 


Pour la peau, j'utilise des pastels Girault que j'ai affûté. Je pose les couleurs claires en premier, puis les foncées, tout comme le drapé. D'ailleurs, le cheminement est le même, c'est la touche qui va être différente. Ensuite je me saisis d'un crayon pastel jaune de Naples, très clair. J'ai une préférence pour les Caran d'Aches qui sont vraiment très tendres et qui se mêlent parfaitement aux pigments des Girault. 

Crayon pastel = estompe intelligente.
Je pose un voile de pigment sur l'ensemble des zones éclairées. Je fais de même avec un crayon pastel brun sur les zones d'ombre. Cette opération a pour effet d'estomper le pastel, d'unifier les ombres et lumières. Ainsi, les transitions trop dures s'adoucissent.

Visage terminé
Ensuite vient un long travail de petites touches, pour à la fois trouver les multiples teintes de la carnation et pour mettre en évidence le volume du personnage.

Je commence par le visage de Cécile, pour deux raisons : c'est l'endroit où l'on trouve le plus de couleurs sur le corps et ça va m'aider à déterminer la palette de couleurs pour le reste du corps. L'autre raison, c'est qu'une fois le visage réalisé, le personnage prend vie sur la feuille de papier. C'est l'ultime motivation qui va me faire aller le plus loin possible pour finir le tableau. 

De la sanguine à la couleur = respect des valeurs
Une fois celui-ci presque terminé, je peux entamer le buste de Cécile. Ici, le but est de rendre cette grâce propre à la jeune femme dans cette attitude si élégante rehaussée par cette robe. Le fond plutôt foncé devrait mettre en valeur la blancheur de sa peau et le satiné de celle-ci sera en contraste avec cette robe fortement plissée.

À ma grande surprise, je n'aurai pas à retoucher le fond. Le résultat me satisfait. La démo du drapé est terminée, elle s'intitule "Le rêve froissable".

Observez bien cette dernière photo en noir et blanc du tableau terminé. Regardez les valeurs, les zones sombres et les zones claires. La couleur n'est qu'un artifice supplémentaire. Le secret d'une oeuvre réussie et lumineuse réside ici, dans cette notion des valeurs et non dans le choix de la bonne couleur. On peut aisément imaginer sa robe d'une toute autre couleur. Voyez le visage, on a bien une partie de celui-ci dans l'ombre.

Étalonnage des valeurs

Petit résumé en images et en musique :


Retrouvez l'ensemble de cette démo à la page "Démo : le drapé"

jeudi 6 décembre 2012

120 - Démo : le drapé 2/3


Beaucoup ont manifesté leur impatience, voici donc la suite de cette démo et lundi prochain, vous pourrez lire le dernier volet

Mise en place du fond
Une fois le dessin terminé, je m'attaque au fond. C'est ma manière de procéder, j'exécute le fond, puis mon sujet et je termine en ajustant les deux. Dans notre cas précis, je vais faire le fond, puis le drapé de la robe, ensuite la carnation de la peau et enfin l'ajustement du fond par rapport à l'ensemble du personnage. J'ai décidé de faire un fond dans les mêmes tons que la robe et qui serait lui aussi composé d'un drapé suspendu. Je trace rapidement quelques plis et je couvre ensuite ce fond de pastel en gardant apparent ces plis à l'aide d'un mauve plus foncé et bleuté.

Je pose les clairs des plis du drapé
Pour la robe, je me sers du travail de préparation que j'ai effectué avec la sanguine. Je colore d'abord toutes les parties claires de la robe. Je vais travailler, dans un premier temps, avec deux valeurs de mauves, l'une claire et l'autre un peu plus foncé. Je ne rentre pas tout de suite dans les détails. Je garde la même philosophie que pour le fond. Le but du jeu est de retrouver le même dessin qu'à la sanguine, mais en couleur, sans plus de détail. 

Sanguine et couleur, sans plus de détail.
Ensuite, patiemment, avec des valeurs plus claires et plus foncées, je fais apparaître les détails de chaque pli tout en réajustant les valeurs du fond.

Réajuster les valeurs du fond.

Travail des détails de chaque pli

Evolution du tableau


à suivre ...

lundi 3 décembre 2012

119 - Démo : le drapé 1/3


Mars 2012, je venais de terminer le tableau avec Audrey "La perle Noire". J'avais tellement aimé travailler ce portrait en pied, que j'ai imaginé faire d'autres tableaux sur ce thème. J'ai pensé vous expliquer comment réaliser un drapé au travers de ce thème. Avec qui allais-je faire un tel sujet ? C'est alors que je me souvins que la mère de Cécile travaille dans un magasin de prêt-à-porter pour les mariages. Peut-on imaginer plus belle parure pour une femme ?

J'ai donc demandé à Cécile si c'était envisageable et quelques jours plus tard elle m'appela pour me dire que c'était effectivement possible et que l'employeur de sa mère acceptait que l'on fasse une séance de poses dans son magasin. Je la remercie donc ici, une nouvelle fois, pour son accueil. Je remercie également la mère de Cécile pour s'être prêté au jeu et avoir vêtu sa fille en faisant les retouches nécessaires à l'aide de moult aiguilles pour que la parure soit la mieux ajustée possible. Merci enfin à Cécile pour avoir endossé le rôle du modèle avec talent et patience.

Cécile entre deux poses
Huit mois plus tard, je me mets enfin au travail et je vous présente cette démo.

Je choisis une composition basée sur le tiers photographique et je décide de caler le corps sur la partie droite du format. Je réalise le dessin à l'aide d'un crayon pastel Stabilo CarbOthello N° 655, couleur sanguine. Il permet d'effacer sans trop laisser de trace, même sur l'abrasif à condition d'avoir la main légère. Ensuite j'affirme le dessin avec un crayon Comté Sanguine N° 610. J'effectue un dessin uniquement fait de segments droits, comme une sorte de schéma. Je revêts les mains de gants imaginaires quant au visage, je mets en place les grands axes, celui du visage, des yeux, du nez. Pour la robe, je place les plis principaux.

Dessin par segmentation (sans courbe)

Ensuite je pose les premières valeurs, sur le visage et je fais apparaître les premiers traits du visage, yeux, forme du nez, bouche. Je donne l'orientation de la lumière sur son buste. 

Première pose des valeurs (orientation de la lumière)

Puis je m'attaque méticuleusement aux plis innombrables de la robe. C'est une phase très importante, encore plus quand il s'agit d'un drapé.


à suivre ...

mercredi 28 novembre 2012

118 - Se remettre au travail


Je vous avais écrit que j'avais repris possession de mon atelier, de mon espace de création. En fait, il ne s'est pas passé grand-chose dans ce lieu depuis ce jour. Plus le temps d'inactivité est long et plus la remise en marche de la machine à fabriquer de l'illusion est longue et ce, malgré l'envie qui me ronge. Puis, peu à peu, je retrouve mes repères, mes projets, mes intentions. Le matériel est fin prêt et même le chat est revenu investir les lieux. 


Alors, il m'aura fallu le week-end entier, à feuilleter mes notes, visionner mes photos, lire des articles de Pratique des Arts et de l'Art de l'Aquarelle. Ranger les pastels et se retrouver face à ce chevalet si impressionnant quand il n'est revêtu d'aucune feuille, d'aucun travail en cours.



L'année dernière, à la même époque, j'étais accaparé par un grand projet qui m'a demandé toute mon énergie. Un projet dont je ne vous ai toujours pas révélé la teneur (Vous vous souvenez ? cliquez ICI). Vous n'en avez vu que l'une des conséquences, les tableaux qui en découlent. Mais ce n'est plus qu'une affaire de semaines, bientôt vous saurez ce qui m'a occupé tout l'hiver dernier.



Après une telle aventure (s'en fut une sacrée, je vous le jure), il faut trouver une nouvelle motivation. Imaginer d'autres objectifs et la première idée qui me vient à l'esprit, c'est le blog. Ma reprise de contact avec ce satané chevalet sera une démo pour le blog : le drapé. 


Et j'ai réinstallé tout le matériel nécessaire pour vous concocter un pas-à-pas sous forme de diaporama. Ça me fait penser que j'ai promis un pas-à-pas pour le site de l'Atelier Magique. 

Un livre audio dans le lecteur de CD. L'ordinateur comme super visionneuse, allumé. Il n'y a plus qu'à... 
C'est reparti !

jeudi 22 novembre 2012

117 - Que du bonheur !


J'ai beau avoir 14 ans d'expérience dans l'enseignement du pastel, avoir assuré nombre de stages avec la Société des Pastellistes de France, ce n'est pas sans une certaine appréhension que j'ai pris la route, à quatre heures du matin, pour Saint-Laurent-d'Agny, près de Lyon, le vendredi 9 novembre dernier. Car il y avait deux grandes premières pour moi : être invité d'honneur et devoir assurer mon premier stage où je serai seul maître à bord. Non seulement la nuit a été courte, mais le peu de sommeil que j'y ai trouvé fut assez agité.

Arrivés en retard pour cause de délires du GPS, qui nous a fait visiter les petites routes des Monts du Lyonnais, certes magnifiques mais loin d'être les plus rapides, nous étions attendus de pied ferme. C'est ainsi que nous avons redécouvert l'Espace La Bâtie, ce lieu tout à fait curieux et étonnant. C'est Pierre et Françoise Parron qui nous ont accueilli avec soulagement et dès le moteur arrêté, le déchargement a débuté. J'ai découvert, un peu intimidé, l'espace qui m'était réservé. Là où allaient prendre place 25 de mes tableaux. Mais nous n'avons guère le temps de nous laisser aller à nos sentiments, l'accrochage commence, un exercice auquel je suis désormais habitué.


Puis vinrent les premiers visiteurs et très vite, le temps passe et les salles se remplissent, la nuit tombe, l'heure du vernissage sonne. Estrade, officiels, les deux organisatrices et ma pomme qui appréhende le moment où je devrai prendre la parole. Une fois fait, les petits fours, les questions qui fusent de par et d'autres, un verre à la main et la soirée file jusqu'à son terme à toute vitesse.


Les organisatrices sont aux petits soins pour Martine et moi et peu à peu nous apprenons à nous connaître. Les jours passent et vient celui du début du stage. Comprendre ce que chacun attend de ces quelques jours d'apprentissage. Répondre au mieux aux désirs de chacun et faire en sorte que tout le monde soit satisfait. Un sacré challenge ! J'ai eu un groupe merveilleux, animé d'une soif d'apprendre, d'une grande humilité vis-à-vis de leur propre travail et d'une attention de chaque instant. Le tout saupoudré d'une ambiance des plus conviviales et ponctué par les pauses repas prises dans un petit restaurant du village, lui aussi convivial et sacrément fameux. On s'est régalé dans tous les sens du terme.

Françoise Parron et Sylvianne Marduel-Do
Ainsi s'est achevée cette semaine qui fut fabuleuse. Je crois qu'elle sera un merveilleux souvenir pour chacun. Et aux vues du succès du stage, Françoise et Sylvianne vont organiser un autre stage au mois de mai (voir ici sur mon site), et c'est avec un grand plaisir que je retournerai à Saint-Laurent-D'Agny.


Je vous laisse découvrir en image et en musique le petit reportage photos de ce bel évènement.


vendredi 12 octobre 2012

116 - Retour à l'atelier.


L'époque des expos en tous genres est presque terminée. Celle des vernissages et des déplacements aux quatre coins de la France aussi. Les beaux jours se font plus rares, c'est la saison où je pense sérieusement à réintégrer mon atelier, la tête pleine de projets et d'images à concrétiser. 


C'est aussi le moment où je vais travailler aux autres aspects du blog. Enrichir les pages à consulter avec de nouveaux sujets comme l'histoire du pastel, le monde de la couleur et d'autres démos. J'en ai une sur le drapé (n'est-ce pas Cécile), qui attend mon retour, plantée sur mon chevalet depuis 5 mois. Eh oui, 5 mois où je ne me suis pas remis derrière ce sacré outil.


Mais depuis quelques jours, mes incursions dans mon sanctuaire se font de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues. Comme les hirondelles qui se rassemblent avant le grand départ, peu à peu je reprends possession des lieux et je me laisse envahir par cette ambiance si particulière. Sur mon bureau se sont empilés les documents qui serviront à rédiger ces sujets. Dans un carton à dessin des idées de pas-à-pas à mettre en scène : Le portrait (n'est-ce pas Charlotte), la transparence avec un sujet ramené d'Irlande, une vieille carrosserie, etc. avec lesquels je pourrai vous concocter de beaux diaporamas (n'est-ce pas Claude) didactiques.

Et puis tous ces tableaux que j'ai dans la tête et tous ceux qui naîtront de l'effervescence due au travail. Il y a également quelques livres audio qui n'attendent plus que le crissement de la craie sur le papier pour accompagner, en parallèle, mes univers et Styx, mon chat, qui viendra sans nul doute squatter mon fauteuil. Rien qu'à écrire ces lignes, je piétine d'impatience.
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Mais en attendant, il faut assurer les derniers vernissages et le stage des Monts du Lyonnais. À ce propos, je rappelle aux élèves de l'Académie, à ceux de l'AJMR et au club de dessin de Couze que jeudi 18 octobre prochain, il n'y aura pas de cours l'après-midi pour cause de vernissage au Chesnay (78) le soir même. 

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L'Académie sera fermée du lundi 12 au lundi 19 novembre inclus, y compris pour Lalinde et Couze. Pour cause de stage et exposition aux Monts du Lyonnais.


Pour Bergerac les cours du lundi 19 seront reportés au mardi 20 novembre, aux mêmes horaires.
Pour Couze et Lalinde, les cours du jeudi 15 seront reportés au vendredi 23 novembre, aux mêmes horaires.
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Et pour finir, une petite précision sur les prix qui ont été remis au Festival de Saint-Agne. Dans le diaporama, vous avez découvert les visages des heureuses gagnantes, sauf le prix du public qui lui a été décerné à la fin du salon. Voici les œuvres qui ont été primées.

Prix du Conseil Général : 
Mme Yda Arvis 
Romantica

Prix de la Mairie de Saint-Agne : 
Mme Annie Echappé 
Jeune fille peule

Prix du Club de Dessin & Pastel de Couze : 
Mme Martine Louradour  
Tentations gourmandes

Prix du public : 
Mme Anne Lechevallier 
La tasse de thé

lundi 1 octobre 2012

115 - Des heureuses surprises


Il n'y a que des bonnes nouvelles pour ce billet. Des surprises que je qualifierai d'étonnantes voire de merveilleuses. De ces surprises qui nous font dire que la vie vaut d'être vécue.
Tout d'abord, cette exposition de deux jours à Orléat, près de Clermont-Ferrand, où j'ai été invité à participer pour représenter le pastel. Partis dès 6 heures du matin, nous sommes arrivés peu après 10 heures, dans un petit village où nous avons été accueillis dans un endroit improbable pour une exposition. Vraisemblablement une ancienne école. Éclairage aux néons, grilles pour supports, fenêtres de toutes parts, j'ai eu un sentiment étrange en découvrant les lieux. Fort heureusement l'accueil fut radicalement opposé à cette sensation. Marie-Jo et son mari, Paul Pouget, nous mirent tout de suite dans l'ambiance qui démarra fort chaleureusement. 
Après l'installation, les lieux avaient quelque peu changé d'allure. Nous fîmes connaissance entre artistes et certains nous expliquèrent l'état d'esprit de cette manifestation quelque peu exceptionnelle. Ici, pas de droit d'accrochage, pas d'adhésion à une quelconque association, pas un centime, rien. La mise à disposition des salles est gratuite et aucun pourcentage n'est retenu sur les éventuelles ventes. La seule condition exigée est la présence de l'artiste durant ces deux jours. Les repas suivants sont offerts : repas après le vernissage (vendredi soir), repas de samedi midi, repas de dimanche midi. Et, logé gratuitement. Le tout accompagné de larges sourires, d'un dévouement sans faille et d'une passion étonnante.
Et la qualité de l'exposition est, elle aussi, exceptionnelle. Il est rare de voir autant de disciplines artistiques réunies en un même lieu avec une aussi haute tenue quelle que soit cette discipline.
Nous avons été d'étonnement en étonnement lors de ces deux jours, toujours plus agréables les uns que les autres, avec comme bouquet final, le taux de fréquentation. Incroyable ! Voici ci-dessous quelques images.


L'autre très agréable surprise est l'exposition à Saint-Agne réalisée par mes amies du Club de dessin et de pastel de Couze. Un succès a couper le souffle. Non seulement, l'affluence au vernissage fut incroyable (plus de 300 personnes), mais la performance se renouvela le lendemain, avec la journée du patrimoine, la salle ne désemplit pas. Les concerts de Musique au cœur des Bastides apportèrent leur lot de visiteurs enchantés. Jusqu'au dernier jour, où nos heureuses organisatrices comptaient encore plus de 80 visiteurs pour finalement atteindre le chiffre incroyable de 1265 visiteurs lors de ces deux semaines de rêve. Pour une première édition, c'est plus qu'un succès, un triomphe.

Et pour finir avec les heureuses nouvelles, 
le prix du public a été attribué à :
Anne Lechevalier
pour son buveur de thé.


mardi 18 septembre 2012

114 - Saint-Agne, le Festival.

L'idée originale de cette manifestation vient de Viviane Valérie. Quand elle propose d'organiser une exposition à Saint-Agne, en même temps que le Festival musical "Au coeur des Bastides" à la présidente du Club de Dessin de Couze et qu'elles me demandent mon avis, je les encourage. Après un entretien avec Monsieur le Maire de Saint-Agne, Serge Mérillou, nous étions assurés d'un soutien qui se révéla indéfectible pendant toute l'organisation, qui n'a pas été sans surprises.
Mon idée personnelle était de faire un évènement bien organisé et qui marque les esprits afin que tout à chacun ait envie d'y revenir les années suivantes. Elles l'ont réalisée bien au-delà de tout ce que j'imaginais et aujourd'hui, je les félicite. Elles ont fait preuve de courage, d'une détermination sans faille et d'un professionnalisme étonnant.
Bravo donc à Huguette Theillet, présidente du Club de dessin de Couze, à Nadine Bertaud, à Viviane Valérie et à toutes celles et ceux qui sont venus mettre la main à la pâte.

Remercions les partenaires qui ont soutenu ce projet :
La Mairie de Saint-Agne
Le Conseil Général de Dordogne
La Communauté de Communes Entre Dordogne et Louyre
Le Crédit Agricole Charente Périgord
L'Amicale Laïque de Couze & Saint-Front
La Mairie de Mescoules
Le Géant des Beaux-Arts

Plutôt que de vous écrire un long papier pour vous décrire tout ce que nous avons vécu, j'ai préféré vous concocter un diaporama pour vous transmettre toutes nos émotions.
Allez voir ce petit festival, vous ne serez pas déçus.

mardi 11 septembre 2012

113 - C'est la rentrée !



Et c'est une rentrée très mouvementée pour certains d'entre nous. Je pense en particulier au Club de Dessin et de Pastel de Couze, qui sont dans la dernière ligne droite de l'organisation de leur premier festival. Rappelons que l'ouverture de ce salon qui durera quinze jours se fera samedi prochain, le 15 septembre et que nous vous attendons pour le vernissage, à la salle des fêtes de Saint-Agne.


Six départements représentés par plus d'une trentaine d'artistes, plus de 100 tableaux, et un hommage rendu à un peintre pastelliste, mais aussi à l'éminent organisateur du Salon International de Pastel de Saint-Aulaye. Salon qui a atteint cette année des sommets, tant en qualité qu'en diversité des œuvres présentées et qui est désormais l'un des évènements majeurs du pastel en France. J'ai nommé Michel Bordas (voir l'article de Sud-Ouest ici).

D'ailleurs voici quelques images de ce merveilleux salon que compte désormais notre département. Notons qu'avec le Festival de Feytiat, le Sud-Ouest est une région où le Pastel est à l'honneur.


Si le Club de dessin de Couze prend de l'ampleur avec l'organisation de ce festival, il n'en oublie pas moins les manifestations locales, et afin de faire connaître leur travail, mais aussi de prouver que l'on peut apprendre à tout âge et de faire connaître le pastel dans toute la région. Je leur rends hommage pour leur activité autour de notre médium et pour leur passion.

Exposition à Lalinde cet été







Quant à moi, je prépare une quinzaine de tableaux qui vont partir pour l'exposition de Couleurs d'Automne, à Orléat dans le Puy-de-Dôme, où, paraît-il, l'accueil y est exceptionnel. Je vous raconterai.

Un petit message aussi pour vous rappeler que l'Académie Pictura a rouvert ses portes. Je vous y attends pour une nouvelle année de création et d'apprentissage. Vous trouverez tous les renseignements utiles en cliquant ICI, et bien évidemment, je me tiens à votre disposition pour de plus amples détails.

lundi 6 août 2012

112 - Bonnes vacances, bonnes expos, bonnes visites


Certains sont en vacances, d'autres déjà revenus ou pas encore partis et même pour tous ceux qui ne partent pas, c'est la période des expositions. Celles auxquelles ont à la joie de participer et celles que l'on a le plaisir de découvrir.

Pour beaucoup, qui ont découvert les cours de dessin à l'Académie Pictura, c'était là la pratique d'une nouvelle activité, un rêve de toujours, une manière de renouer avec une passion d'enfance, de se mettre en phase avec soi-même, dessiner pour soi. Beaucoup également y ont découvert l'existence du pastel, ont été séduit par les travaux des anciens et ont été enthousiasmés quand il est venu le temps de s'y essayer.
Vous avez découvert aussi que le pastel peut être bien plus qu'un passe-temps ludique, c'est tout un art, evidemment. 

Mon but, en plus de vous enseigner ce médium, est aussi de vous faire découvrir le monde qui est le nôtre, celui des peintres pastellistes. C'est l'une des raisons principale de l'existence de ce blog. Et comment pourrait-on mieux le découvrir qu'en allant visiter l'un de ces nombreux salons qui se multiplient dans toute la France ? J'espère que vous serez nombreux, au hasard de vos pérégrinations estivales, à visiter telle exposition, à pousser la porte d'une galerie pour admirer les pièces que l'on ne voit pas de la vitrine, à découvrir le monde de l'art si éloigné du monde des affaires et des finances. Comme le stipule la rédaction de Pratique des Arts dans son dernier éditorial, l'aventage d'une oeuvre que l'on découvre, c'est qu'elle nous est inconnue, elle permet la surprise, parfois l'étonnement et souvent la projection de soi dans le monde et l'univers de l'autre. C'est aussi un merveilleux moyen de se nourrir, de découvrir d'autres visions, d'autres interprétations. Un proverbe dit : seuls les ignorants apprennent de leurs erreurs, les sages apprennent de l'expérience des autres.

Exposition à Périgueux de 120 tableaux faits au pastel uniquement

De la terre au pastel

Jean-Michel Linfort
Archéologie  du terroir
Peintures et catalogue
du 16 juillet au 31 août

Archives départementales de la Dordogne
9, rue Littré à Périgueux


Si j'ai été très déçu de n'avoir pu réunir qu'un peu moins de 25 personnes pour le traditionnel voyage à Feytiat, ma déception s'estompe quand je vois les élèves du Club de Dessin de Couze prendrent à bras le corps l'organisation du premier Festival de pastel et de dessin à Saint-Agne. C'est une extraordinaire aventure pour elles qui commence et c'est un moyen d'entrer dans le monde des pastellistes. Je suis persuadé qu'elles vont en étonner plus d'un par ce nouveau salon. 
Et qu'elle n'est pas ma fierté de pouvoir exposer, à Saint-Aulaye, aux côtés de deux élèves de l'Académie, Annie Echappé et Anne Lechevallier, qui ont été sélectionnées. Je leur souhaite la bienvenue dans notre petit monde des pastellistes et que cette exposition ne soit que le début d'une longue série.

Je vous souhaite un bel été de découverte !

RÉSULTAT DU PETIT JEU
Le quatrième tableau, le portrait de la petite fille est un pastel et le septième et dernier tableau est également un pastel. 
Il faut croire que tous mes élèves sont en vacances ou bien peu locaces. Aucun n'a donné de réponse...

AQUAREV' PLUS à SAINT-GELAIS


Première exposition de l'été pour moi, qui s'est terminée par un franc succés et un record d'affluence. Cette exposition réunie aquarelles et pastels. J'ai reçu les félicitations des organisateurs qui ont découvert mon travail et aux vues de celui-ci, ont décidé de changer l'emplacement qui m'était prévu à l'origine, pour un endroit plus "visible". Je l'ai en remercie.





SAUSSIGNAC - LES ARTS AU CHATEAU

Un rendez-vous devenu incontournable dans notre région. Un hommage à l'aquarelle et cette année, c'est trois pointures qui sont invitées et non des moindres, Janine Gallizia, Christian Graniou et Joël Tenzin. J'étais au vernissage et je vous encourage vivement à visiter cette très belle exposition visible jusqu'au 15 août. N'oubliez pas de descendre au sous-sol, vous y découvrirez les merveilleuses et fantastiques sculptures de Philippe Belair.(à voir ICI)