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lundi 21 décembre 2009

20 - Naissance d'une affiche

Ce week-end j'avais un impératif, réaliser l'affiche de l'exposition de mes élèves. L'idée de départ était de faire une nature morte. J'ai passé plus d'une heure à chercher sans trouver l'inspiration nécessaire. Dehors, la campagne s'est couverte d'un fin manteau blanc ; il a neigé cette nuit. Un peu exaspéré, je profite d'une jolie éclaircie pour partir marcher dans la campagne, l'appareil-photo en bandoulière. Mais après une petite demie heure, il faut déjà songer à rentrer, le ciel à l'horizon s'obscurcit.


De retour dans mon atelier, je visionne sur l'ordinateur les photos que je viens de faire. Ah, le numérique ! Fini l'attente interminable du retour de développement, le résultat est là, immédiat et parmi mes clichés, l'un d'eux m'interpelle. C'est décidé, l'affiche sera un paysage enneigé, ce qui sera de saison pour une exposition qui démarrera mi-janvier.

Vu l'état du ciel, il n'est pas question de saisir le chevalet et les boîtes de pastels pour retourner sur les lieux, à deux pas d'ici. Et puis la température avoisine les 0° et le carton abrasif Pastelcard, ne supporte guère l'humidité. L'écran de l'ordinateur me restitue une image parfaite, il fait 18° ici, la chaîne HiFi distille la musique que j'aime, j'adore le confort de mon petit atelier. Et puis à peine ai-je posé les premières couleurs que dehors il se remet à neiger abondamment.

Je vous ai concocté une nouvelle fois un petit diaporama. Observez, à gauche du chevalet, on aperçoit la fenêtre. Au fur et à mesure que la lumière apparaît sur le chevalet, elle disparait au dehors. Là encore, c'est l'avantage du travail en atelier, je vais pouvoir œuvrer jusqu'à 21 heures et ainsi terminer cette affiche.
Je n'éditerai pas de nouveaux billets avant début janvier, alors je profite de celui-ci pour vous souhaiter de bonnes et joyeuses fêtes et de vous transmettre mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année, on en aura tous besoin, je crois.

lundi 14 décembre 2009

19 - Rose

EPISODE 2
Comme prévu, je me suis remis au travail impatient de tester mon nouvel aménagement. Cette fois, je crois avoir trouvé la bonne disposition. Je me sens à l'aise dans ce petit univers recomposé et cela tombe bien car j'ai plusieurs projets d'expositions pour l'année prochaine. Cet hiver il va régner une certaine effervescence dans cet atelier.

J'ai commencé par un dessin monochrome, un fusain rehaussé de craie blanche, histoire de se remettre dans le bain progressivement. C'est Cécile, notre modèle à l'Académie, qui a posé cet été. Nous avons fait une séance un peu particulière, avec des drapés mouillés qui la couvraient partiellement. Le tissu à la fois transparent et collé à la peau donne des effets intéressants à travailler. Ce fut une bonne mise en route.


Le tableau que j'ai démarré ensuite est un portrait. Pour une fois je ne suis pas parti d'une de mes photographies prises lors de mes séances de poses où j'alterne photos et dessins. C'est une photographie qui m'a été envoyée et l'auteur est ma consœur pastelliste Nadine Roulleaux. Cette magnifique photographie représente Rose, une jeune fille qui nous a servi de modèle de nombreuses fois lors des stages de la Société des Pastellistes de France. Je la connais donc bien et l'ai dessinée maintes fois. La photographie de Nadine a dû être prise entre deux séances de poses lors d'un de ces stages. Rose y est magnifique, naturelle, hors du carcan rigide de l'immobilité obligée. C'est là l'avantage de la photographie. Quand je l'ai reçue, j'ai eu immédiatement envie d'en faire un tableau. Une envie que j'ai laissée mûrir.


Outre la photographie qui m'inspirait, la personnalité même de Rose est un élément important de cette envie. Depuis que je suis dans ce milieu d'artistes, je fais parfois des rencontres que j'appelle "rares". Rose est une de ces rencontres. C'est un bonheur de côtoyer cette belle et grande jeune fille, sa soif de vivre, son intérêt qu'elle porte à toute chose et aux autres. Soif de connaissance, soif de différence, le tout ponctué de son large sourire. Elle a de multiples talents, dont celui de la photographie nous faisant partager son regard qu'elle a de la vie. Elle habite aux Etats-Unis, pour le moment et pose pour Anthony Rider dont elle suit l'enseignement, car Rose dessine aussi.

J'ai profité de l'exécution de ce tableau pour faire un diaporama (tout n'est pas encore totalement au point, il me faut un pied pour l'appareil photo), qui va aller enrichir le site de l'Académie. Je vous laisse découvrir ce tableau et voir apparaître peu à peu la belle. Je vous invite également à aller voir le merveilleux portrait de Rose réalisé par Gwenneth Barth en cliquant ICI (vous cliquez sur "Pastels", le portrait de Rose est en bas à droite).

mercredi 9 décembre 2009

18 - Un autre art : la photographie, une autre Nathalie...

Je vous ai parlé, il y a quelques semaines de l'ouverture de la Galerie Beaux-arts de Bergerac et de l'exposition du peintre André COLPIN. Aujourd'hui je voudrais vous inviter à aller voir une très belle exposition de photographies au Centre Culturel de Bergerac. L'artiste à l'honneur est une amie, Nathalie GEROMIN. Voici quelques clichés pour vous donner l'envie d'aller voir les originaux.
A noter que Nathalie ne sait pas se servir de Photoshop (...), ça en dit long sur sa maîtrise de la lumière, son oeil d'artiste et sa maîtrise de l'outil qu'est son appareil photo.


L'expo a lieu jusqu'au 18 décembre aux heures d'ouverture du Centre Culturel. Bonne visite.

lundi 7 décembre 2009

17 - Nathalie

Mes petits diaporamas ont beaucoup de succès apparemment et je suis en train d'étudier sérieusement l'affaire afin de vous en proposer d'autres de meilleure qualité. A ce propos, Nathalie m'a envoyé un lien vers un blog d'un peintre aquarelliste qui a une démarche de communication similaire à la mienne. Outre son talent de peintre, il a également un véritable talent de mise en scène pour ses diaporamas. Je vous laisse les découvrir en cliquant ICI.

Un petit mot sur Nathalie. Mes professeurs de français avaient une tendresse particulière pour moi, car j'aimais lire, j'aimais écrire et j'étais toujours ailleurs, dans mes histoires que j'inventais sans cesse. Mais ils déploraient mon niveau en orthographe et clamaient "Ecrire de si jolies rédactions avec autant de fautes…. Les choses se sont un peu améliorées avec le temps, mais un peu seulement. Malgré l'aide d'un formidable outil qu'est le logiciel Cordial, un correcteur grammatical, la complexité et les subtilités de la langue française ne peuvent se résoudre en quelques algorithmes. Nathalie œuvre dans l'ombre et veille sur mes textes en palliant les carences de l'auteur et du logiciel. Que ce billet soit le témoignage de ma gratitude.

mercredi 2 décembre 2009

16 - Du pastelliste au violoniste

L'idée de ce blog, si vous le suivez depuis le début, vous le savez, m'est venue en consultant celui du peintre Francine Van Hove et celui de Diane Rousseau, une stagiaire de la Société des Pastellistes. Le dernier billet du Blog de Francine me rappelle une étrange histoire que nous avons vécue, il y a quelque temps, ma compagne, une élève et moi-même. Je m'en vais vous la conter :
Un jour, le gérant d'un Supermarché de Creysse me contacte pour que l'Académie Pictura participe à l'inauguration de son magasin refait à neuf. L'idée était d'avoir des manifestations qui n'avaient rien à voir avec l'alimentation. Très étonné par cette proposition, nous avons accepté après avoir eu la garantie du meilleur accueil. Le jour "J", un samedi, nous voilà installés, à l'entrée du magasin, près de la baie vitrée où nous avions aménagé notre matériel, reproduisant un atelier d'artistes, avec exposition de boîtes de pastels, quelques chevalets garnis de tableaux et nous trois prêts à faire nos démonstrations et à montrer notre savoir-faire. 10 heures sonnent, le magasin ouvre ses portes et les premiers clients entrent. À 12 heures, le magasin se vide peu à peu et nous nous apprêtons à faire notre pause déjeuner. La première conclusion est teintée d'étonnement, c'est la quasi-indifférence que nous avons ressentie pendant ces deux premières heures. Mais la grosse affluence était à venir et nous nous tenions prêts.
18 h 30, le magasin se vide, nous rangeons notre matériel. Il y a eu affluence effectivement, mais notre sentiment est étrange, proche de l'ahurissement. Nous avons œuvré dans la plus totale indifférence. Des centaines de personnes sont passées devant nous, une petite vingtaine se sont arrêtées pour observer quelques minutes et moins d'une dizaine nous ont adressé la parole. Seuls les enfants se sont vraiment intéressés à nous, dont certains se sont fait molester par leurs parents visiblement trop pressés. La situation était surréaliste.
A présent je vous renvoie au billet du blog de Francine Van Hove pour que vous découvriez l'évènement organisé par le Washington Post, à New York, dans le cadre d’une expérience sociologique portant sur la perception, le goût et les priorités des gens. Il y a comme une certaine similitude, je vous laisse en juger : Cliquez ICI

lundi 30 novembre 2009

15 - Visite de l'atelier.

PREMIER EPISODE
Le lieu de travail est important ; en tout cas il l'est pour moi. J'ai besoin de m'y sentir bien, de retrouver tout mon petit univers qui s'est enrichi tout au long de ma vie de mes diverses passions. Il ressemble étrangement à ce dont je rêvais, adolescent : des livres, des bandes dessinées, un coin pour fabriquer mes petites maquettes de voitures et motos de course, un bureau réel et virtuel avec un ordinateur. Quelques jeux vidéo, quelques DVD de films (SF & aventures) ou de documentaires (sur des peintres par exemple), et enfin ma collection de plus de 400 CD musicaux. Le tout étant situé au beau milieu de la campagne à deux pas de la forêt. Merci Martine de transformer tout ce dont je rêvais en une réalité palpable et quotidienne. Les fées existent, j'en ai rencontré une.
C'est dans ce petit univers de 25 m2 que trône royalement mon chevalet. Un seul petit défaut à ce lieu enchanteur, les ouvertures ne sont pas si grandes. Il est vrai que la bâtisse était destinée à abriter un cheval. Mais je m'en accommode, car fort heureusement, il existe aujourd'hui bien des moyens de pallier le manque de lumière naturelle. La totalité de l'éclairage est équipée en Daylight, c'est-à-dire en "lumière du jour", qui ne dénature pas les couleurs. Et puis il m'arrive de peindre relativement tard le soir, bien après le coucher du soleil.
Après cet aménagement revu et corrigé, est venu le moment de rendre le matériel opérationnel. Rangement et nettoyage des pastels, qui étaient restés dans les barquettes correspondant à divers tableaux effectués. Car je travaille sur plusieurs tableaux à la fois et pour ne pas à avoir à chercher sans cesse mes couleurs, je me constitue une palette pour chacun d'eux que je range dans ces barquettes.

Le classement de mes pastels, sur deux dessertes côte à côte, se présente ainsi : la partie crayons-pastels (Stabylo CarbOthello et Derwent Artist) et des pastels affûtés (Rembrandt et Faber-Castell) qui me servent essentiellement à l'exécution des portraits et des nus.
Puis la grande boîte des "petits bouts", divisée en deux parties, les petits bouts de pastels durs et les tendres. Ils sont rangés par gamme de couleurs et on y trouve des bouts de toutes marques. Remarquez à gauche de la photo une petite boîte de plastique surmontée d'une grille métallique, c'est une lame de rabot à bois qui me permet d'affûter mes pastels quelle que soit leur tendresse. Une astuce que je dois à Gwenneth Barth.
Et enfin, en dessous, dans un ancien présentoir de chez Thalens, mes bâtons neufs ou presque, rangés par marques. Tout est à portée de main et je ne cherche jamais bien longtemps une couleur ou un type de pastel.


J'ai également fait une petite modification à mon chevalet et je lui ai rajouté une tablette bien plus large que l'originale qui me permet d'y poser mes barquettes de bâtonnets et de crayons.

Sur cette photo, mes élèves reconnaîtront la fameuse baguette qui me sert à prendre mes mesures comparatives. C'est une simple baguette de soudure, mais une aiguille à tricoter peut faire l'affaire. Dans le petit seau blanc, à droite du chevalet, il y a une planchette de bois recouverte de papier de verre N° 80, idéal pour affûter les crayons-pastels et autres sanguines et fusains.


Voilà, tout est prêt, il n'y a plus qu'à se mettre au travail...

jeudi 19 novembre 2009

14 - Le journal de mon atelier

PROLOGUE
Je me suis promis de me remettre derrière mon chevalet avant décembre. L'échéance approche et ce matin j'ai entrepris de ré-aménager mon atelier. Changer l'orientation de mon chevalet et revoir la déambulation. Opération relativement facile puisque tous les meubles sont sur roulettes, y compris le chevalet. Il va y avoir une grosse opération de rangement et d'affûtage des pastels qui sont restés là, tels que je les ai quittés, à la signature de mon dernier tableau réalisé. Ce temps de rangement et de réorganisation va m'aider à m'approprier de nouveau les lieux. Je n'ai plus habité mon atelier depuis mi-juillet, pris par les stages et les expositions. Puis vint la rentrée de l'Académie et enfin quelques travaux à terminer dans notre maison.

J'ai décidé de vous faire partager un peu de mon univers créatif. Je pense surtout à mes amis qui sont loin et qui ne me côtoient plus aussi souvent et ne partagent plus cette passion qui m'anime toujours. A ceux qui l'été se font bercer par le chant des cigales, au pied du Ventoux. À ceux qui, l'hiver, regardent tomber la neige au coin d'un feu qui n'en n'a pas, de coin, tandis qu'au dehors grognent les sangliers ardennais. A ceux qui vont au Bouchon, comme nous on va au restau, au fin fond de la ville coincée entre Massif Central et massif Alpin. A ceux qui sont restés tout là-haut, à la capitale, à courir, courir, encore et encore. A ceux qui l'ont quittée pour fouiller la terre champenoise à la recherche du passé. Je pense aussi à mon ami Maurice, que j'appelle affectueusement mon Momo qui n'est qu'à quelques kilomètres d'ici et qui avant de me connaître passait devant les tableaux sans les voir.

Ne croyez pas qu'il soit tombé en pâmoison devant mes humbles pastels, et que la lumière ait jailli, non. Nous nous sommes rencontrés, parce que nous appartenons à la même grande famille des gens de la route. Ni routiers, ni manouches, nous faisons partie de ceux qui se saluent systématiquement quand nous nous croisons sur la bande de bitume. Cette famille qu'on appelle les "roulent toujours" et qui ont pris l'habitude d'enfourcher un moteur suspendu entre deux roues pour le piloter. Nous sommes motards !

Aujourd'hui, mon Momo ne passe plus devant un tableau sans s'arrêter, le scruter, l'imaginer, le ressentir ou pas. Curieux qu'il est le bonhomme, il a voulu en savoir plus, il est entré dans mon univers sur la pointe des pieds, sans jamais vouloir déranger. Mon Momo a largement contribué à ce que mon atelier existe tel qu'il est. On en a passé du temps ensemble, marteau et scie en main, à réajuster, poncer, peindre, clouer. C'est un juste retour des choses, aujourd'hui, par le biais de mon blog dont je le sais lecteur assidu, je lui ouvre toutes grandes les portes de mon atelier et de mon imaginaire. Accompagnez-le si vous le voulez…

lundi 16 novembre 2009

13 - La Galerie des Beaux Arts à Bergerac.

Si ça continue comme ça, on va demander à la municipalité de rebaptiser la rue Saint-Louis, et à Alain, le patron du café-tabac "Le Saint Louis" de le renommer "Le café des artistes". En effet, ce vendredi 13 novembre, une nouvelle galerie d'art à vue le jour, juste en face de l'Académie. C'est sur l'initiative de Sébastien Palate, le gérant du magasin Beaux Arts, que s'est ouvert ce nouveau lieu d'exposition. Et c'est aussi dans ce nouvel endroit qu'aura lieu la prochaine exposition des élèves de l'Académie mi-janvier 2010. Qu'on se le dise !



En attendant, c'est André COLPIN qui a l'honneur d'inaugurer cette salle. Et je vous invite à venir nombreux visiter cette exposition où l'artiste mêle talent et humour.



Vous pouvez aller visiter son site à cette adresse : ateliercolpin.monsite.orange.fr

mardi 3 novembre 2009

12 - Des projets, des projets...

Regarder naître un tableau, c'est le titre de la nouvelle page, sur le site de l'Académie et je vous remercie de votre enthousiasme. Visiblement cette initiative vous a beaucoup plu. Mais à bien y regarder, les deux petits diaporamas ne me satisfont que moyennement. Je vous promets d'agrémenter cette page de diaporamas d'une meilleure facture et dès que je me remets derrière mon chevalet, je placerai mon appareil-photo sur un pied et je prendrai les photos avec un cadrage beaucoup plus rigoureux afin d'améliorer les effets de transition et pour que vous ayez véritablement l'impression de voir "naître un tableau" sous vos yeux.

Concernant le site de l'Académie, je vais mettre en ligne, tous les mois, deux de vos tableaux chers élèves. Ils seront visibles dans la partie "Actualité". Ces tableaux seront en ligne pendant un an environ, puis seront remplacés. Comme j'ai pris un peu de retard depuis la rentrée du mois de septembre, je vais en mettre quatre d'un coup, deux pour septembre et deux pour octobre. Ont été choisis, un tableau pour l'atelier de Bergerac, un tableau de l'atelier des adolescents de Bergerac, un tableau de l'atelier de Couze et un tableau de l'atelier de Lalinde. Pour le mois de novembre la priorité sera donnée à l'atelier des enfants de l'AJMR à Lalinde.

D'autres projets prennent forme. Une journée "portes ouvertes" avec le Club de Dessin de Couze pour le mois de janvier prochain, et une journée équivalente à Bergerac. Ces journées auront pour but de faire découvrir l'Académie, du matériel sera à disposition pour que les amateurs ou futurs amateurs puissent essayer les pastels. Des élèves seront là pour travailler et montrer leur savoir faire et j'y ferai quelques démonstrations, le tout dans notre convivialité habituelle ;-)

Enfin et pour finir, une exposition des élèves de l'Académie à Bergerac et qui sait, peut-être avant la fin de l'année.

PS : Une petite amélioration à noter dans le blog. Les billets sont classés par thème. Par exemple celui-ci est classé sous le thème "Activités de l'Académie". Si vous cliquez sur un des thèmes, à droite du message, sous la rubrique "Vous trouverez dans ce blog", vous verez apparaître tous les messages édités sur ce thème, mais toujours dans le sens antéchronologique.

lundi 19 octobre 2009

11 - Tout l'art du pastel

C'est la rentrée ! Et la presse parle de nous, vu & lu dans le Sud Ouest du mardi 13 octobre 2009.

Encore une initiative du Club de Dessin de Couze et c'est un bien bel article que nous à concocté la correspondante de ce quotidien, Anne-Marie Sopkowitz. Merci à Viviane Valérie pour cette idée et pour son implication dans le club.

Pour ceux qui ne sont pas de la région, ou qui n'ont pas pu lire cet article, voici le texte :
Tout l'art du pastel.
Aujourd'hui présidé par Huguette Theillet, le Club de dessin et de pastel, créé en 2000 par Paulette Jayle, a acquis une solide réputation grâce à de nombreuses expositions. C'est Jean-Charles Peyrouny, artiste peintre pastelliste de Bergerac, qui prodigue son art, mais aussi sa passion à de futurs artistes. Jean-Charles Peyrouny, enseignant à la Société des Pastellistes de France, adapte ses cours selon chaque élève.Il apprend aux nouveaux venus l'importance du dessin dans une œuvre picturale, enseigne la complicité entre l'ombre et la lumière grâce au fusain, à la sanguine, à la mine de plomb et conduit chacun à la couleur par le biais des pastels secs.

Des élèves unanimes.
Et toutes ses élèves sont unanimes concernant leur professeur. Jeanine participe au cours du jeudi et confie que "c'est un bon professeur". Christiane a "toujours eu envie de faire du dessin. Alors j'ai poussé la porte". Viviane, qui avait déjà pris des cours à Bordeaux, affirme que Jean-Charles Peyrouny "est le seul qui a su m'apporter le déclic". Nadine n'irait "nulle part ailleurs". Michèle est venue par hasard avec une amie "Huguette, et c'est un vrai bonheur", reconnaît-elle. Jeanne renoue avec la passion de sa jeunesse : "Je voulais être styliste quand j'étais jeune". Jean-Charles Peyrouny dirige également l'Académie Pictura à Bergerac où il enseigne tous les jours de la semaine. Il vient de relancer les cours avec modèle vivant, qui ont lieu le mercredi soir de 19 à 21 heures. Les cours du Club de Dessin de Couze ont repris à la salle de l'Etendoir à Couze & Saint Front, tous les jeudis après-midi par session de deux heures.
SUD OUEST - Anne-Marie Sopkowitz

lundi 12 octobre 2009

10 - La démo

Le 23 septembre dernier, j'ai fait une démonstration d'une sanguine exécutée avec un modèle vivant, dans les locaux du magasin Beaux-Arts Bergerac.

Cette idée m'est venue en revenant d'un stage à Feytiat où, comme il est de rigueur avec la Société des Pastellistes de France, chaque stage démarre par une démonstration du peintre qui l'anime. Je me suis dit alors, que mes élèves habituels ne m'avaient jamais vu véritablement travailler et que cette idée de démonstration était à développer.
Depuis, j'ai remédié à cette lacune et j'ai mesuré l'impact positif que pouvait avoir une telle séance.
Dessiner devant autant de monde c'est un peu comme monter sur scène

Le challenge : dessiner et expliquer tout à la fois.

Dans une démarche similaire et en partenariat avec Sébastien Palate, gérant dudit magasin à Bergerac, nous avons renouvelé l'expérience en mêlant clients et élèves. C'est donc en la présence de près de 30 personnes, qui se sont donné rendez-vous au 4 bis de la rue Saint-Louis à Bergerac, juste en face de l'Académie, qu'a eu lieu cette démonstration. Expérience riche en contacts, échanges qui sans doute sera renouvelée dans le futur.

Sébastien Palate, prêt à vous accueillir dans son magasin.

mardi 6 octobre 2009

9 - Une autre exposition

Outre les expositions de prestige, comme Feytiat, Saint-Florent, il y a d'autres expositions, plus régionales, moins renommées, mais ce sont elles, souvent, qui sont le théâtre de LA première exposition pour beaucoup.


C'est aussi dans ces réunions locales que l'on se confronte pour la première fois aux regards des autres. Que l'on s'expose aux compliments, aux félicitations, aux étonnements mais aussi aux premières critiques. C'est l'apprentissage de l'humilité et aussi la révélation du chemin qui reste à parcourir, souvent bien plus long et bien plus ardu que l'on ne se l'imaginait.
C'est ainsi que, dans la jolie ville de Beaumont en Périgord, tout auréolée de ses apparats de la Félibrée, s'est organisée une exposition où le Club de Pastel de Couze était invité. Pour certains ce fut les premières ventes, pour d'autres la reconnaissance bien méritée.

Paulette Jayle, à gauche, ancienne présidente du Club et surtout la fondatrice.


Dans cette exposition, on a pu également admirer le merveilleux travail de sculpture de Lilian Longau.

Huguette Theillet, la nouvelle présidente de ce club aussi dynamique que sympathique.

mardi 29 septembre 2009

8 - Feytiat, le temple du pastel

Après Saint Florent, j'enchaîne avec le stage de Feytiat.

Feytiat appartient à la communauté de Limoges. C'est lors de la deuxième édition de ce festival que j'ai découvert la Société des Pastellistes de France et aussi, à mon grand émerveillement, l'existence d'autres artistes pastellistes. C'est ici que j'ai découvert la diversité et les immenses qualités de ce médium à travers toutes ces œuvres. Qualités d'un médium que je ne soupçonnais pas, diversité de rendus que je n'imaginais pas. Une espèce d'euphorie ma rempli le cœur, je n'étais plus seul, dans mon coin de Dordogne, il y avait d'autres pastellistes et ho combien talentueux.
Alors je n'ai eu de cesse de vouloir les rencontrer. De les écouter parler de ces bâtonnets de pigments que j'aimais tant, de les observer travailler. Je suis monté à Paris, j'ai rencontré Jean-Pierre Mérat, j'ai assisté à ses cours avec modèle vivant et il y eut comme une révélation. Ce fut le début d'un long travail acharné mais si passionnant.

Liliane, vice-présidente de la Société des Pastellistes de France
qui m'aide à monter mon matériel.

Ma salle de stage... vide !


Le matériel qui attend les stagiaires.



Cette salle si grande ...



Michel Dubois et Alain Bellanger prennent possession des lieux.


Une armée de chevallets en attente





Mise en place pour la séance "portrait"

Prêt à les accueillir.

Arrivée des stagiares.





Aujourd'hui, je suis à leurs côtés pour mener ce combat de la réhabilitation du pastel et je tente d'apporter ma modeste contribution. Lors de ces stages, j'ai le bonheur de vivre avec d'autres artistes si passionnants et passionnés. Quel bonheur de voir la fougue d'un Jean-Claude Beaumier expliquer à ses stagiaires sa technique si particulière pour les paysages. D'observer la méthodologie et la pédagogie d'un Michel Dubois, l'euphorie hilarante d'un Alain Bellanger. C'est un véritable bonheur de vivre la bonhomie d'un Chris, la gentillesse d'un Lionel Asselineau ou d'une Nadine Roulleaux, la passion débordante d'une Véronique Hautdidier et la sensibilité d'une Gwenneth Barth.
Et tout se passe à Feytiat qui, depuis presque dix ans, est devenu le temple du pastel en France et peut-être même en Europe. Feytiat, un nom qui est désormais associé au pastel et où mes tableaux ont fini par trouver leur place cette année.

Jean-Pierre Mérat, l'homme sans qui rien ne serait,
Président de la Société des Pastellistes de France.