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vendredi 19 décembre 2014

176 - Invité d’honneur pour la 2e fois.

Deux ans après l’exposition des Monts du Lyonnais (VOIR ICI), c’est à Saint-Gelais, dans la banlieue de Niort que mon travail a été mis à l’honneur. Les conditions étaient particulières, deux jours d’expo pour les dix tableaux que j’avais amenés, cinq « oubliées » et cinq nus. Et une démonstration sur grand écran, de quoi vous donner un trac pas possible, d'autant plus que l’on n'a pas l’habitude de gérer ce genre de situation, nous, les peintres.
Mis à part les cinq premières minutes, tout s’est bien passé, fort heureusement et je me suis écroulé d’épuisement au bout des deux heures de la démonstration. Deux heures de tension qui furent récompensées par des applaudissements nourris. Cela fait une drôle d’impression.
Merci pour vos nombreux témoignages d’encouragement qui m’ont accompagné tout au long de ce week-end. Voici un petit résumé en images.



Parallèlement, l’opération de « daily drawing » a rencontré un vif succès si j’en crois les courbes de fréquentations de mon site internet. Même si certains ont cru judicieux de lire en « diagonale » le dernier billet et ne se sont pas rendu compte qu’il y avait un dessin par jour. Ah la la, lire en diagonale, c’est lire un mot sur trois et pas juste le premier et le dernier, LoL

Cette première session va se terminer mardi 23 décembre et clora une année 2014 bien remplie. Je vous souhaite à toutes et à tous de joyeuses fêtes de fin d’année et je vous donne rendez-vous en 2015, pour la septième année du blog, sa cent millième visite, son deux centième billets et bien d’autres vidéos.

PS : Pour les lecteurs trop pressés, le dessin par jour C'EST ICI

lundi 1 décembre 2014

175 – Ouverture du blog dessiné

Je vous l’avais écrit, lors du message 169, du 26 septembre, le blog dessiné, illustrant ce que l'on appelle le « daily painting » (un dessin par jour en bon français), commencerait d’ici peu. Et bien, j’ai choisi le moment où le site vient d’atteindre 100 000 visites pour inaugurer l’opération.

Je vous rappelle le « délire », réaliser un dessin par jour (les jours ouvrés seulement, je me garde le samedi et le dimanche, pause syndicale oblige), pendant une période définie et les mettre en ligne. Le blog dessiné se trouve sur mon site personnel à l’onglet « Les blogs ». Je ne vous enverrai pas de message de mise à jour quotidiennement, ce sera à vous d’aller voir, chaque jour, le nouveau dessin. Celui-ci sera accompagné d’une légende comportant le titre, le temps de réalisation, le médium, le support, le format et éventuellement le prix. Le dessin, c’est comme le sport, la musique, il faut s’entraîner, pratiquer encore et toujours.

Vous pourrez, comme ici sur Bouts de craies, écrire des commentaires, me poser des questions auxquelles je me ferai une joie de répondre.
Ainsi j'ouvre cette première session d’entraînement, elle durera jusqu’au 23 décembre !

Voici l’adresse de mon site : www.jean-charles-peyrouny.fr à mettre dans les favoris de votre navigateur.


Et pour finir le lien direct (cliquez ICI )

vendredi 28 novembre 2014

174 – Pratique des Arts, partenaire.


Au club de dessin de Couze, on savait que l’on aurait droit à un petit article dans Pratique des Arts, sur le Festival des Bastides de Saint-Agne, et on pensait qu’il paraîtrait dans le cahier spécial pastel que les éditions Diverti réservent aux abonnés qui en ont fait la demande.
L’article existe bien, mais il est paru au sein de la revue, à la lecture de tous et au beau milieu de la page qui parle des autres grands salons de France. 

Saint-Agne a les honneurs de la presse. Pratique des Arts N° 119


Un honneur que nous fait la rédaction et qui nous unit dans ce partenariat pour encourager les jeunes et nouveaux talents pastellistes.

Précipitez-vous dans votre librairie favorite !

mardi 25 novembre 2014

173 - Dernière manifestation

Une petite annonce, j’ai l’honneur et le privilège d’être invité d’honneur, en compagnie de Laurie Breda (voir son site ICI), peintre aquarelliste à l’exposition de fin d’année de l’association Aquarev Plus, organisatrice du salon Françoise d’Aubigné à Saint-Gelais, près de Niort. Une exposition presque éphémère puisqu’elle se déroulera sur un week-end.


Elle sera ponctuée par deux démonstrations réalisées par chacun des invités, retransmises sur grand écran, avec micro casque pour commenter la démo.

Une grande première pour moi. On m’a déjà prévenu que le public y serait nombreux (plusieurs centaines). Inutile de vous décrire le trac qui commence à naître au sein de mes tripes. Ça sera la dernière manifestation de l’année, une manière de finir en beauté 2014.


samedi 22 novembre 2014

172 - Hommage à un diaporamiste

Les élèves savent que j’ai eu ces derniers temps quelques soucis d’ordre informatique, d’où le manque de messages sur le blog depuis quelques semaines.
Il aura fallu que j’abandonne mon bon vieux système Windows XP pour la version 8, autrement dit, comme me l’a précisé le vendeur à qui j’ai acheté mon nouveau matériel, un grand écart et une évolution un peu rude.
J’ai notamment eu la désagréable surprise de devoir changer 90% de mes logiciels, dont celui qui me permet de réaliser tous ces diaporamas que je diffuse ici sur le blog, le site du festival de Saint-Agne et sur mon site personnel.

Cliquez ici pour voir le diaporama
Cliquez ici pour voir le diaporama











Cette pratique du diaporama ne date pas d’hier pour moi. En cherchant sur le net des informations pour acquérir un nouveau logiciel compatible avec mon Windows 8, j’ai découvert qu’il existait une véritable communauté autour de cette activité avec des manifestations internationales, des concours, des festivals.
L’avènement du numérique dans le monde de la photographie a fait exploser les possibilités de cette activité. Je me souviens, j’avais 22, 23 ans, quand j’ai eu l’idée de mettre de la musique en même temps que je projetais mes diapositives. Puis, avec un ami, Marc, nous avons imaginé que nos photos pouvaient illustrer la musique. C’est lui qui connaissait la pratique du diaporama. Nous avons investi dans une petite table de mixage et un magnétophone spécifique pour diaporama qui, étant relié à deux projecteurs de diapositives, permettait de créer des fondus enchaînés tout en étant synchronisés avec la bande-son.
Nous nous sommes lancés avec passion dans la création de nos histoires imagées et sonores.







Marc était mon aîné de cinq ans, il m’a fait découvrir un tas de choses qui font parti intégrantes de ma vie, la musique et la passion du son, les concerts que nous avons écumés,

la science-fiction et son pouvoir d’évasion, l’informatique alors qu’elle n’était qu’à son balbutiement. Je viens d’apprendre que Marc nous a quitté. C’était l’une des pierres essentielles sur lesquelles j’ai bâti ma vie, nourri mes passions. Alors que je continue à construire ma vie, jour après jour, un pan de celle-ci vient de s’écrouler derrière moi.

vendredi 17 octobre 2014

171 - Les expos en milieu rural

Je suis toujours étonné des lieux où se déroulent les festivals et salons artistiques. Dans des petits et voire très petits villages, comme notre festival des Bastides. Certes, parfois ceux-ci sont situés très proches de grandes villes comme Villepinte, entre Carcassonne et Toulouse, ou Saint-Gelais, tout pès de Niort. Mais ce n'est pas pour cela qu'ils font plus d'entrées, par exemple, le salon du Chesnay, en région parisienne, à deux pas de Versailles et qui ne fait pas plus d'entrées que nous à Saint-Agne. La réalité est souvent bien loin de ce que l'on peut imaginer.
C'est ainsi que j'ai participé aux 13e rencontres artistiques du Val d'Anglin à Bélâbre. Et là encore, je fus étonné de l'endroit. Un petit village perdu dans la Brenne. Une campagne magnifique, une petite salle des fêtes comme tant d'autres, transformées pour une semaine en une très digne salle d'exposition. Et treize ans que cela dure avec des têtes d'affiche impressionnantes et internationales aussi bien en peinture à l'huile, qu'en aquarelle ou en pastel voire sculpture. Cette année, j'ai accroché mes pastels à côté de ceux de Thierry Citron. Quant à ceux qui lisent Pratique des Arts, les aquarellistes David Chauvin et Joëlle Krupa-Astruc leur sont familiers. Tout cela laisse envisager un bel avenir pour notre festival des Bastides.


Le festival des Bastides à Saint-Agne a fermé ses portes, il y a quinze jours. De l'avis de l'ensemble des visiteurs, le niveau a très nettement évolué. Cela révèle que le public a été agréablement surpris. On le doit à tous ces artistes, amateurs comme professionnels, tous talentueux, qui parfois viennent de loin, pour participer à notre petit événement. Et cette année, nous avons eu la présence, même si la période électorale s'est révélée favorable à une telle visite, du Sénateur de la Dordogne, Bernard Cazeau ainsi que la Députée du Grand Bergeracois, Brigitte Allain. Je crois qu'ils ont été agréablement surpris par le niveau de l'exposition ainsi que par la qualité de sa présentation. 

Je suis très fier, en tant qu'enseignant à l'Académie Pictura, d'avoir eu trois de mes élèves primés lors de ce salon et deux autres par le public. Je suis également très heureux en tant que partenaire de l'événement d'avoir parrainé avec le soutien de la revue Pratique des Arts le prix de l'encouragement réservé aux jeunes de moins de 22 ans. Pauline Joseph a remporté ce premier prix et est repartie avec une boîte de pastels Unisson Colour et un abonnement d'un an à Pratique des Arts avec le supplément des cahiers du pastel. Je remercie Pierre-Louis Raux, Charlotte et Soline Amir-Thamasseb d'avoir bien voulu participer. Et que dire du prix du public décerné à Soline, 16 ans, pour son magnifique tigre.
La plupart des pastellistes ont un point commun avec moi, la couleur des cheveux ! Pour que notre médium soit défendu durablement, c'est vers les jeunes qu'il faut se tourner. J'espère apporter ma modeste contribution à faire naître parmi certains d'entre eux cette passion qui m'anime. Avec ce prix et en leur permettant de participer à un tel événement, nous leur prouvons qu'ils peuvent exposer et croire en eux. La relève, ce sont eux !


Je terminerai ce billet en remerciant ceux qui travaillent dans l'ombre, ceux qui transforment une simple salle des fêtes en un écrin toujours plus beau. Ceux qui balisent les routes et carrefours pour vous mener à cette exposition, Claude, Bernard et Jean-Pierre.

Je tiens à remercier également le Maire de Saint-Agne, Serge Mérillou, pour son implication et son soutien. Dès le début il a cru à ce projet et c'est un plaisir que nous partageons avec lui de voir la population de son village doubler le soir du vernissage.
Serge Mérillou, la main à la pâte
Merci aussi à l'association Musique au cœur des Bastides. L'union des deux événements, concerts à l'église de Saint-Agne et les nocturnes de l'exposition les mêmes soirs, sont un succès total.
Je vous invite, d'une part, à revenir nous voir et à participer l'année prochaine au 4e festival des Bastides et d'autre part à aller découvrir les tableaux primés sur le site du festival en cliquant ICI.

Que l'hiver à venir soit porteur d'inspirations.

jeudi 2 octobre 2014

170 - Retour sur les expos de cet été.

Avant de publier un résumé sur le Festival de Saint-Agne, voici un petit retour sur deux expos de cet été. L'une où j'ai personnellement été invité à participer parmi de prestigieux représentants de notre médium, à Saint-Gelais, par l'association organisatrice Aquarev Plus. L'autre où une grande partie de vous-même, les élèves de l'Académie, avez participé ; je veux dire l'exposition d'une journée dans la petite commune de Mescoules, qui a su, une fois de plus, nous accueillir avec chaleur et enthousiasme.

Saint-Gelais

Mescoules

vendredi 26 septembre 2014

169 - Bientôt le temps de la création

Le moment est bientôt venu de m'enfermer dans mon atelier pour reprendre le chemin de la création et de me plonger dans mon univers imaginaire. C'est aussi le temps où, le blog reprend vie plus régulièrement, puisque je vous fais partager mes pérégrinations.

Pour ceux qui lisent la revue Pratique des Arts, ils ont fait connaissance avec une pratique typiquement américaine de la peinture, le "daily painting". Un exercice que je connais depuis quelques années et qui m'a toujours tenté. Parallèlement, l'hébergeur de mon site vient de créer la possibilité d'intégrer un blog à un site internet. J'ai testé ce nouveau module, mais il est très nettement inférieur à Blogger qui héberge "Bouts de craies", et j'ai abandonné l'idée qui m'avait effleuré un instant de migrer le blog vers le site. En revanche, ce nouveau module conviendrait parfaitement à la pratique du daily painting, qui pour moi va se transformer en daily drawing. 

Je suis conscient que pour ceux qui ne lisent pas Pratique des Arts, ce que j'écris en ce moment s'apparente à du petit Chinois. Je les invite à aller voir  ICI , il y a 2 blogs, le blog écrit (Bouts de craies) et en dessous, le blog dessiné, c'est là que se déroulera cet exercice. Dans un premier billet l'explication y est donnée.



Le retour à l'atelier va s'accompagner de l'écoute de nombreux livres audio. Je vous ai rajouté un petit lien en dessous de la couverture du livre que j'écoute en ce moment. Ce lien vous mène sur le site de Christophe Schmitt, un passionné de livre audio, qui nous fait part de l'actualité des éditions audio. Son site est d'ailleurs soutenu par les différents éditeurs. Bien sûr, on trouve les livres audio sur Internet, mais je vous recommande, pour ceux qui habitent la région, la librairie Montaigne à Bergerac, qui a un rayon intéressant et qui n'hésitera pas à vous commander le titre que vous aimeriez écouter.

Autre chose : je lance un appel à mes élèves pour renouveler la discographie de la musique d'ambiance des ateliers. Alors si vous avez des morceaux que vous aimez, ou que vous voulez faire découvrir aux autres et qui peuvent s'écouter tout en peignant, ils seront les bienvenus pour enrichir  l'ambiance.

Dans une semaine, j'irai apporter huit tableaux sur le thème des vieilles carrosseries à l'exposition du Val d'Anglin à Bélâbre (36370), avant-dernière manifestation de l'année en ce qui me concerne. 


Je finirai en beauté cette année 2014 par l'exposition à Saint-Gelais (79410) les 13 et 14 décembre où j'y ferai une démonstration sur grand écran et où j'animerai un stage de 2 jours. Merci encore à Aquarev Plus pour leur invitation.

Et puis il y a les projets. Outre le daily drawing, la Saga des Arlésiennes va reprendre, mais aussi le thème du Fauteuil qui va s'étoffer de nouveaux modèles, les vieilles carrosseries qui vont voir leur nombre grandir et un projet d'édition sur le thème des drapés et qui sait ? Quelques commandes à honorer. Le travail ne manque pas. L'hiver va être douillé dans l'atelier.

Idylle d'un jour - 73 x 92 (30F - HC)

samedi 20 septembre 2014

168 - Commande d'une métamorphose.

L'acte de peindre n'est pas un acte anodin. J'ai longtemps cherché. Il y a quelque temps, ma question était : " Que peindre ? " .  L'apprentissage de la technique ne peut être un aboutissement en soi. Et le simple fait de créer de belles images ne peut suffire. Pour que les choses se mettent en place, il faut pouvoir délivrer un message. Et le seul message sincère d'un peintre, c'est de faire partager sa passion au travers de sa peinture. La technique aidera à la transmettre et ainsi, peut-être, à provoquer une émotion.

Je peints la figure humaine, car je suis sensible au partage d'émotion, aux expressions que recèle un visage. Je peints la femme car je suis sensible à ses mystères, à ses beautés, aussi bien physiques mais surtout d'âmes. Et le tableau ne peut aboutir que s'il y a échange d'émotions, un partage, une subtile complicité.

Quand le mari de Nathalie m'a commandé une œuvre représentant sa femme, il m'a tout simplement fait un merveilleux cadeau. Car même s'il me semblait bien la connaître, j'ai découvert une autre femme et une grandeur d'âme qui m'a inspiré. Elle est à l'âge d'un certain accomplissement dans sa vie, comme arrivée à la fin d'une... 
Métamorphose.



Dans cette vidéo, vous avez remarqué les différentes pochades avant le début de la mise en couleur. Ces pochades servent a finaliser le projet et a entamer l’exécution du tableau en toute connaissance. Pour cette commande, elles ont également servies de "bon pour exécution". Ainsi, le couple a pu choisir et aussi expliquer ce choix. C'est ainsi que s'est effectué le partage, en plus de la séance de poses qui fut riche en découvertes.

mardi 16 septembre 2014

167 - Les dessous des sous-verre

Deux heures par encadrement ? Pourrait-on se dire. Je vais vous révéler les dessous des sous-verre dans les caisses américaines. Pour ce faire voici l'un des pastels d'une de mes élèves qui fut sélectionné pour le Festival de dessin et de pastel des Bastides à Saint-Agne, accompagné de son bon de fabrication sur lequel est inscrit la taille du verre à commander et celle de la caisse américaine.



LA FABRICATION DES CADRES

1 - Tout commence par la coupe des baguettes. Dans des tasseaux de 1 cm d'épaisseur sur 3 cm de large, je coupe les quatre côtés qui serviront de sous-cadre au paquet et qui permettront de fixer le paquet dans la caisse américaine. Ce cadre est de la même dimension que le verre que j'ai fait découpé dans un magasin de bricolage. De la même manière je découpe mes quatre côtés de baguette type CA (caisse américaine). Celle-ci est plus grande de 4 cm en hauteur et largeur par rapport au verre.


2 - Assemblage du cadre CA et du sous-cadre. 


3 - Repérage des fixations derrière le cadre CA, puis à l'aide d'une fraise, je chanfreine le trou afin que la vis ne dépasse pas.


 Je positionne mes 8 vis de fixation. Puis je mets le cadre CA de côté.



DÉCOUPE DES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS

4 - Je me sers du sous-cadre (1) comme gabarit pour découper mon carton de fond de 3 mm d'épaisseur (2) ainsi que le contrecollé pour le passe-partout (3).

 
5 - Je règle la machine à découpe pour réaliser un passe-partout d'une largeur de 6 cm, puis je trace au dos du contrecollé et sur le carton de fond l'emplacement de l'œuvre.

 
6 - Découpe de la fenêtre du passe-partout à l'aide de l'outil de coupe biseautée.


7 - Je colle l'œuvre sur le carton de fond en la situant à l'aide des repères déjà tracés.


8 - Je vérifie le positionnement de l'œuvre en posant le passe-partout sur le carton de fond.

9 - Je prépare des bandes de carton de 5 cm de large, 1 cm de moins que la fenêtre du passe-partout et qui correspondent aux quatre côtés du carton de fond. Ainsi, je vais pouvoir confectionner un sous-passe qui rehaussera le passe et permettra ainsi aux éventuelles particules de pastel de glisser entre le passe-partout et le carton de fond sans salir le bord biseauté.

10 - À ce stade, j'ai tous les éléments qui vont constituer le "paquet" hermétique qui protégera le pastel aussi bien des variations hydrométriques que de la poussière. Ces éléments sont :


  1. le sous-cadre en bois,
  2. le carton de fond avec l'œuvre fixée dessus,
  3. le sous-passe en carton de 3 mm  d'épaisseur,
  4. le passe-partout,
  5. la vitre.
11 - Avant de monter le paquet, je tapote l'œuvre sur le sol afin de faire tomber l'excédent de pastel. Opération sans aucun risque pour l'œuvre.



12  -  Je fixe le sous-passe au sous-cadre, emprisonnant ainsi le carton de fond et l'œuvre qui ne pourront plus bouger.

13 - Je nettoie la vitre avec un produit dégraissant, sur les deux faces, puis un deuxième passage avec un simple produit à vitres.


LA FABRICATION DU PAQUET

14 - Avec des pinces étau, je mets en place le paquet, puis je découpe les bandes de papier kraft autocollantes qui vont maintenir le tout définitivement.


15 - Voici le matériel pour préparer et coller les bandes de papier kraft gommé :
  1. outil de coupe avec une lame émoussée,
  2. spatules pour le pliage de la bande kraft,
  3. bande de papier kraft gommé,
  4. crayon,
  5. réglet gradué,
  6. lame de rasoir,
  7. règle de coupe,
  8. récipient d'eau.
16 - Sur la bande kraft, d'un bout à l'autre je fais une marque à 5 mm du bord. puis avec mon outil de coupe émoussé et la règle, je casse l'âme du papier. C'est-à-dire que je ne coupe que la fibre supérieure du papier, d'où l'utilisation de la lame émoussée. Ce qui va me permettre de plier la bande sur toute sa longueur. 


Ensuite, je trempe la bande dans de l'eau pour rendre la partie gommée collante. Puis je fais correspondre le pli de la bande avec le bord du verre. 


Je colle la bande kraft et à l'aide de la lame de rasoir, j'incise les bords afin de pouvoir les replier. Je répète l'opération sur les quatre côtés du tableau.


Le papier kraft, en séchant, va se rétracter et ainsi emprisonne les cinq éléments qui constituent le paquet. Ce montage est parfaitement étanche et d'une solidité tout à fait surprenante, l'œuvre est ainsi durablement protégée.
Pour la finition, je rajoute une bande  au dos du paquet pour cacher le sous-cadre en bois.



MONTAGE DU SYSTÈME D'ATTACHE DU TABLEAU.

Le système d'attache que je préconise est un filin (acier ou perlon) fixé de chaque côté du tableau. Ce système permet une accroche facile lors des expositions ainsi que chez soi, beaucoup plus facile que le simple anneau fixé au centre du tableau.

Voici le matériel requis :

  1. perceuse,
  2. tournevis,
  3. pince coupante,
  4. pince à sertir,
  5. attaches,
  6. anneaux de sertissage,
  7. vis,
  8. fil d'acier.
17 - Après avoir repéré mes deux points d'ancrage au dos du tableau, je perce un avant-trou sur l'un des côtés et sur le champ du sous-cadre. 


Puis je fixe les deux attaches à l'aide des vis. 


Ensuite, j'enfile mon fil d'acier avec l'anneau de sertissage, puis j'écrase celui-ci avec la pince à sertir. Je fais la même opération de l'autre côté.


Ainsi, les fixations du tableau sont indépendantes du cadre type caisse américaine. Cette solution permet de pouvoir changer de cadre à tout moment. Si vous optez pour un cadre plus traditionnel, la feuillure de celui-ci viendra couvrir la bande kraft qui borde le paquet. Pas besoin de démonter l'encadrement, l'œuvre reste protégée dans son paquet totalement hermétique et l'encadreur n'aura qu'à le fixer dans le nouveau cadre.

FIXATION DU PAQUET DANS LA CAISSE AMÉRICAINE.


Un jeu d'enfant. Je glisse le paquet dans son cadre type CA. Je le centre correctement et je le maintiens à l'aide des pinces étau. Avec un tournevis, je visse les 8 vis que j'avais préalablement placées.


Et voilà, c'est terminé. Deux heures viennent de s'écouler, mais au final, un encadrement de type "paquet", rarement proposé par les encadreurs, qui garantit une protection totale de l'œuvre, de plus, adapté aux baguettes caisse américaine qui est, et de très loin, la moins chère du marché. Un encadrement non définitif, puisque l'on peut, à tout moment, changer de cadre.


L'avantage de la caisse américaine, outre son prix, elle offre un encadrement sobre, neutre, ne prenant jamais le pas sur l'œuvre. Elle convient à tout type de peinture, moderne, classique. C'est un encadrement souvent privilégié par les galeristes.